RACHIS
Bien que ponctuels et rares, plusieurs examens et gestes peuvent aider les Chirurgiens du Rachis.
Activités opératoires :
1/ Réalisation d’une artériographie pour identifier l’artère médullaire (Adamkiewicz)
Indications :
Avant chirurgie rachidienne à risque.
Explication de l’examen :
Lors d’une hospitalisation en ambulatoire, l’artère médullaire est repérée grâce à une artériographie réalisée par une petite ponction de l’artère fémorale droite.
Résultats :
Dans tous les cas une ou plusieurs artères médullaires sont identifiées sans complications.
Illustration :
LOCALISATION DE L’ARTERE MEDULLAIRE : Visualisation de l’artère qui vascularise la moelle « fine épingle à cheveu » afin de réaliser une chirurgie du rachis plus sûre
2/ Embolisation pré opératoire rachidienne en cas de risque hémorragique lié à la pathologie initiale
Indications :
Certaines atteintes vertébrales sont hyper vascularisées et la chirurgie peut alors être hémorragique.
Explication de l’examen :
On commence par une artériographie (voir ci dessus) puis dans le même temps on repère les vaisseaux anormaux pour les boucher.
Résultats :
Dans plus de 90% on arrive à « dévasculariser » les zones pathologiques.
3/ Embolisation post opératoire
Indications :
Du fait de la complexité de certaines chirurgies, il peut parfois y avoir un petit vaisseau endommagé qu’il est facile de traiter sans réaliser une nouvelle opération chirugicale.
Explication de l’examen :
Sous sédation, on réalise un abord artériel de petit diamètre grâce à une piqûre à travers lequel on chemine sous contrôle radiologique jusqu’au vaisseau lésé que l’on traite dans la foulée (embolisation ou stent couvert).
Résultats :
Dans la très grande majorité des cas l’anomalie est traitée par RI, rarement une nouvelle intervention chirurgicale doit être réalisée.
Illustration :
EMBOLISATION D’UN FAUX ANEVRISME :
1 : Faux anévrisme hypogastrique (boule noire)
2 : Traitement par exclusion de ce faux anévrisme avec un stent couvert.